À l’évidence, les personnes qui ont le vertige ne peuvent pas pratiquer le canyoning. Cette activité sportive très exigeante inclut en effet de nombreux sauts de plusieurs mètres de haut dans les vasques, des descentes en rappel sur les rochers dépassant les 10 mètres d’altitude et souvent de l’escalade sur les parois escarpées des gorges étroites.
Néanmoins, la plupart des canyons dans le monde s’agrémentent de petites chutes d’eau et de toboggans de moins de deux mètres parfaitement adaptés aux enfants de plus de 8 ans et aux personnes sujettes au vertige. De plus, les sauts et les glissades ne sont pas obligatoires et peuvent être contournés. Bien entendu, l’escalade et la descente en rappel seront exclues du programme. Cependant, ces petites glissades se révèlent tout aussi palpitantes et ludiques et seront un excellent moyen pour vaincre, ou du moins, diminuer sa peur. De plus, le canyoning consiste également à faire de la randonnée aquatique et nager dans les vasques aux eaux limpides. Aucune chance pour que les personnes ayant le vertige ne fassent un malaise. Donc, si vous avez le vertige et si vous souhaitez affronter votre peur, vous pouvez aisément faire du canyoning, mais les activités resteront cependant limitées.
Oui, le canyoning peut tout à faire se faire en famille. Rappelons que ce sport inclut également la randonnée et de petites escalades à mains nues. Les enfants de 4 ans et plus sont donc les bienvenus. D’ailleurs, c’est un excellent moyen afin de les initier petit à petit à cet univers vertical.
Cependant, il y a une limite d’âge selon les sites à explorer et à arpenter. Certains canyons s’agrémentent en effet de falaises plongeant à pic ou de toboggans plus ou moins difficiles à franchir. Ce sont précisément les moniteurs qui déterminent la limite d’âge selon le terrain. L’âge minimum peut ainsi varier entre 8 et 10 ans. Il en est de même pour le nombre de personnes composant le groupe familial. Si le canyon présente de nombreux obstacles, le groupe sera réduit, voire divisé, en une équipe de 6 à 10 personnes.
Bien entendu, les groupes de mineurs, dont la limite d’âge minimum est de 8 ans, peuvent sans crainte pratiquer le canyoning. Cependant, ils devront impérativement être accompagnés d’un ou de plusieurs moniteurs expérimentés et diplômés en canyoning afin de les encadrer tout au long de leur expédition. Bien entendu, avant de faire le grand saut, une petite mise au point des normes de sécurité s’impose !
Afin de jouir des conditions optimales pour faire du canyoning, certains facteurs sont à prendre en compte incluant les conditions climatiques, le débit et la température de l’eau. Généralement, c’est surtout durant les saisons chaudes que les sportifs se lancent à l’assaut des gorges aux falaises vertigineuses. Mais, là encore, tout dépend du pays où se trouve le site à explorer. Dans les régions européennes, la bonne saison se situe généralement entre avril et septembre tandis que dans d’autres pays, la saison débute au mois de décembre et prend fin en février. En gros, en hiver et durant la saison des pluies, il est interdit de faire du canyoning pour des raisons de sécurité, mais également à cause de la température de l’eau pouvant chuter brusquement et nuire à votre santé.
Les équipements pour le canyoning se divisent en deux groupes. Il y a ce que l’on appelle l’équipement individuel ou personnel et le matériel d’encadrement ou collectif. Le matériel personnel englobe tous les équipements que vous devez toujours avoir sur vous.
Une combinaison néoprène d’environ 5 mm d’épaisseur.
Un casque de VTT fera l’affaire. Ce dernier devra être de couleur et doté d’un système d’évacuation d’eau.
Un harnais de canyoning (ou baudrier) composé de sangles pour descendre les rappels. Le harnais protègera les fesses et la combinaison au moment des glissades.
Des longues pour canyoning qui seront reliées au baudrier et vous permettront de vous accrocher à une corde ou un ancrage afin d’arrêter les chutes. Pensez à changer vos longues à chaque début de saison.
Des chaussures polyvalentes dotées de semelles adhérentes et faites pour la randonnée et la nage.
Un descendeur en huit (8) avec un mousqueton à vis.
Un sac à dos capable de contenir le bidon étanche et le reste du matériel. Ce dernier doit être conçu dans un matériau suffisamment solide et d’un système d’évacuation de l’eau.
D’autres matériels, considérés comme facultatifs, sont également les bienvenus comme le masque de plongée, les chaussettes et les gants néoprènes, les couvertures de survie, la montre, le sifflet, etc.
Parmi les équipements collectifs, on retrouve les cordes statiques (de 10 mm de diamètre), la trousse de secours, le matériel de ré-équipement et un kit complet pour le canyoning (couteau, mousquetons supplémentaires, dégaine…). Bien entendu, il est indispensable de toujours se renseigner auprès des spécialistes et des moniteurs qui disposent généralement de tous les équipements nécessaires répondant aux normes européennes.
Le poids que peut supporter une corde destinée au canyoning ou à l’escalade sera déterminé en fonction de la force de choc, en cas de chute, et du facteur chute. Rappelons que le facteur chute est défini comme le rapport entre la hauteur de chute et la longueur de corde destinée à amortir la chute (hauteur de chute divisée par longueur de corde). En escalade, le facteur chute est souvent compris entre 0 et 2 tandis qu’en canyoning, elle ne doit pas dépasser 0,3. Il existe cependant des cordes spécifiques pour chaque activité.
En canyoning, les cordes dites semi-statiques restent les mieux indiquées. Dotées d’une faible élasticité, les cordes semi-statiques peuvent supporter un poids compris entre 50 et 150 kg. Quant à la force de choc, elle demeure inférieure à 5 kN. Pour l’escalade, les cordes dynamiques à simple sont recommandées aux grimpeurs. Ce type de corde est en effet capable de supporter des chutes de facteur 2 avec une force de choc toujours inférieur 12 kN. Pouvant supporter un poids de 80 kg en cas de chute, la corde à simple, d’un diamètre compris entre 9 et 11 mm, est également adaptée à l’escalade sur une longueur, ou couenne.
Le canyoning est une activité sportive très physique combinant plusieurs disciplines, dont la randonnée pédestre, la spéléologie, l’escalade ainsi que la randonnée aquatique. Notons que l’objectif du canyoning consiste à progresser dans les canyons, les ravins et les gorges. L’eau étant cependant l’élément primordial, la descente du lit d’un cours d’eau à faible ou haut débit reste l’activité principale du canyoning. La descente peut se faire à la nage, à pied ou en rappel (à l’aide d’une corde). Sauts, glissades et baignades sont également inclus dans la descente. Quant au parcours, il sera déterminé en fonction du débit de l’eau, du relief, mais aussi des conditions climatiques.
En ce qui concerne l’origine du canyoning, on la doit à deux spéléologues qui ont eu l’audace de partir explorer le canyon du Verdon (en 1893) et celui de l’Artuby (en 1905). Ces deux explorateurs ne sont autres qu’Armand Jamet et Édouard-Alfred Martel. Il faudra cependant attendre presque un siècle plus tard pour que cette activité se développe vraiment et ne se limite plus à l’exploration des grottes et des canyons.
En règle générale, il n’existe aucune limite d’âge pour faire du canyoning. Il existe en effet des parcours très faciles et adaptés aux enfants de 4 ans. Ces parcours se limitent généralement à de petites randonnées, des toboggans et des baignades dans une eau à très faible débit et peu profonde.
Néanmoins, même si les activités pour les enfants sont limitées et règlementées, chaque enfant doit impérativement savoir nager, avoir une bonne endurance physique et doit toujours être accompagné de ses parents. À partir de 7 ans et plus, les enfants peuvent être dispensés de la présence de leurs parents, mais doivent cependant être accompagnés d’un moniteur.
Toute personne souhaitant faire du canyoning doit obligatoirement savoir nager. En effet, l’élément principal de cette discipline sportive est l’eau. Sauts du haut des cascades, glissade sur des toboggans naturels, baignade dans les vasques…, la majorité des activités s’effectuent sur l’eau. Vous serez même amené à nager dans les eaux vives, souvent à fort débit. Ainsi, même si vous portez un gilet de sauvetage et une combinaison néoprène, savoir nager reste indispensable !
Le canyoning offre une expérience unique pour ceux qui cherchent à combiner sport, aventure et découverte de la nature. Voici quelques raisons de l’essayer :
Aventure et dépassement de soi : Le canyoning est l’activité idéale pour ceux qui recherchent l’aventure et souhaitent se surpasser. Chaque parcours est une nouvelle quête qui demande courage et détermination, offrant en retour un sentiment d’accomplissement incomparable.
Contact avec la nature : Cette activité permet une immersion totale dans des paysages souvent inaccessibles autrement. C’est une occasion unique de découvrir la beauté brute de la nature, de parcourir des gorges sauvages, de nager dans des eaux cristallines et d’explorer des cascades cachées.
Cohésion d’équipe : Le canyoning se pratique généralement en groupe, ce qui en fait une excellente activité de team-building. Elle renforce les liens par la confiance et l’entraide nécessaires pour franchir ensemble les différents obstacles.
Plaisir et diversité : Entre les sauts, les glissades, la nage et les descentes en rappel, le canyoning est loin d’être monotone. Chaque partie du parcours offre son lot de sensations et de plaisirs différents, garantissant une expérience riche et variée.
Accessibilité : Bien qu’il s’agisse d’une discipline sportive, le canyoning est accessible à tous niveaux, des débutants aux plus expérimentés. Il existe une grande variété de parcours, permettant à chacun de trouver celui qui correspond à ses capacités et à ses envies.
En somme, essayer le canyoning, c’est s’offrir une aventure mémorable, se connecter avec la nature de manière unique, et partager des moments forts en émotions avec ses compagnons de route. C’est une invitation à découvrir le monde sous un angle différent, où chaque canyon devient le théâtre d’expériences inoubliables.
Le canyoning est une activité qui allie aventure, nature et sport. En tant que telle, elle demande un certain niveau de condition physique, mais ne vous inquiétez pas, il y a des parcours adaptés à presque tous les niveaux de forme et d’expérience. Voici ce que vous devez savoir :
Pour les débutants : Si vous êtes nouveau dans le monde du canyoning, il existe de nombreux parcours conçus spécialement pour vous. Ces itinéraires sont souvent moins techniques et requièrent une condition physique de base, similaire à celle nécessaire pour une randonnée pédestre de quelques heures. Une bonne santé générale et la capacité à nager sont suffisantes pour profiter de ces aventures.
Pour les intermédiaires : Ceux qui ont une expérience modérée du canyoning ou une bonne condition physique due à d’autres activités sportives trouveront des parcours plus exigeants, qui peuvent inclure des descentes en rappel plus longues, des sauts et des nages dans des courants plus forts. Une bonne endurance et une certaine agilité seront nécessaires.
Pour les avancés : Les parcours avancés sont destinés à ceux qui ont une excellente condition physique et de l’expérience dans des activités similaires. Ces itinéraires peuvent impliquer des défis techniques élevés, des sauts de grande hauteur, et nécessitent souvent une endurance et une force considérables, ainsi que des compétences avancées en natation.
Conseil général : Quel que soit votre niveau, le canyoning est une activité exigeante qui peut être physiquement fatigante. Il est conseillé de pratiquer une activité physique régulière et de savoir nager avant de s’y engager. De plus, les guides professionnels évalueront toujours votre niveau et vous orienteront vers le parcours le plus adapté à vos capacités, pour garantir une expérience à la fois sûre et plaisante.
En résumé, le canyoning est accessible à la plupart des gens, pourvu qu’ils soient en bonne santé et disposés à s’engager dans une activité physique. Il est toujours recommandé de commencer par des parcours adaptés à votre niveau et de progresser graduellement.
Le canyoning est une activité accessible et enrichissante, mais certaines restrictions d’âge et de santé doivent être prises en compte pour assurer la sécurité de tous les participants :
Âge : Généralement, les enfants à partir de 8 ans peuvent participer au canyoning sur des parcours adaptés aux familles. Pour les parcours plus exigeants, un âge minimum de 12 à 14 ans est souvent requis, avec une autorisation parentale pour les mineurs.
Santé : Une bonne santé générale est nécessaire. Les conditions médicales préexistantes, telles que les problèmes cardiaques, l’épilepsie, ou les limitations physiques sévères, peuvent limiter la participation. Il est crucial de consulter un médecin avant de s’engager dans l’activité et d’informer les guides de toute condition susceptible d’affecter votre capacité à participer en toute sécurité.
Il est également essentiel de savoir nager pour participer au canyoning, étant donné le rôle central de l’eau dans cette activité.
En résumé, tout en étant une activité passionnante et accessible, le canyoning nécessite une certaine condition physique et impose des restrictions d’âge pour garantir la sécurité et le plaisir de tous.
Pour une sortie de canyoning réussie, il est important de bien se préparer. Voici une liste concise de ce qu’il faut apporter :
Maillot de bain : À porter sous la combinaison de canyoning fournie par l’organisateur.
Chaussures adaptées : Des chaussures de sport fermées qui tiennent bien au pied et peuvent aller dans l’eau. Évitez les sandales ou les chaussures de plage.
Serviette et vêtements de rechange : Pour vous sécher et vous changer à la fin de l’activité.
Eau et collations : L’effort physique peut donner soif et faim, donc emportez suffisamment d’eau et quelques en-cas énergétiques.
Protection solaire : Crème solaire résistante à l’eau, surtout si le parcours comporte des sections exposées au soleil.
L’équipement technique spécifique, comme les combinaisons de canyoning, les casques, les harnais et le matériel de descente en rappel, est généralement fourni par l’organisateur de l’activité. Il est toujours conseillé de vérifier à l’avance ce qui est inclus et ce que vous devez apporter vous-même.
Cette liste vous aidera à vous préparer pour votre aventure de canyoning, garantissant une expérience à la fois agréable et sécurisée.
Les mesures de sécurité en place pour le canyoning sont conçues pour protéger les participants à chaque étape de l’aventure. Voici les principales mesures habituellement mises en œuvre :
Briefing de sécurité : Avant de débuter l’activité, un briefing complet sur les techniques de canyoning, l’utilisation du matériel et les consignes de sécurité est effectué.
Équipement de sécurité spécifique : Tout le matériel technique nécessaire est fourni, incluant casques, combinaisons de néoprène, harnais, et matériel de descente en rappel. Cet équipement est régulièrement inspecté et conforme aux normes de sécurité.
Guides qualifiés : Les sorties de canyoning sont encadrées par des guides expérimentés et qualifiés, formés aux premiers secours et techniques de sauvetage en eau vive, assurant le bon déroulement de l’activité.
Évaluation des conditions : Les guides évaluent les conditions météorologiques et hydrologiques avant chaque sortie pour s’assurer qu’elles sont propices à une descente en toute sécurité. Les itinéraires peuvent être adaptés en fonction des conditions.
Taille des groupes limitée : Pour garantir une supervision adéquate, la taille des groupes est limitée. Cela permet aux guides de surveiller efficacement tous les participants et d’intervenir rapidement en cas de besoin.
Formation aux techniques de progression : Les participants reçoivent une formation sur les techniques de progression dans le canyon, y compris la marche en terrain accidenté, les sauts, les glissades, et l’utilisation de cordes pour les rappels.
Plan d’urgence : Les organisateurs disposent d’un plan d’urgence pour faire face à d’éventuels accidents, incluant des procédures d’évacuation et de communication avec les services d’urgence locaux.
En suivant ces mesures et en écoutant attentivement les instructions des guides, les participants peuvent profiter de leur aventure de canyoning en sachant qu’ils sont encadrés par des professionnels attentifs à leur sécurité.
La formation et la certification des guides de canyoning sont cruciales pour assurer la sécurité et la qualité de l’expérience proposée aux participants. Voici les principales étapes et exigences pour devenir guide de canyoning :
Formation théorique et pratique : Les candidats doivent passer un examen de sélection et suivre une formation complète qui couvre la théorie du canyoning, les techniques de progression (marche, nage, sauts, glissades), l’utilisation et l’entretien du matériel technique, les techniques de corde pour le rappel et le secours en falaise, ainsi que la navigation et l’évaluation des risques dans les canyons.
Premiers secours et sauvetage aquatique : Une certification en premiers secours et en sauvetage aquatique est généralement requise, mettant l’accent sur les compétences spécifiques nécessaires pour gérer les urgences dans des environnements aquatiques et accidentés.
Stage pratique : Les futurs guides doivent accumuler une expérience significative en participant à de nombreuses sorties de canyoning sous la supervision de guides expérimentés. Cela leur permet de mettre en pratique leurs connaissances dans des conditions réelles.
Examen de certification : Après avoir complété leur formation, les candidats doivent passer un examen de certification. Cet examen évalue à la fois leurs compétences techniques et leur capacité à gérer un groupe, à communiquer efficacement et à prendre des décisions en situation d’urgence.
Certification professionnelle : Les guides de canyoning sont diplômés d’Etat ce qui garantit qu’ils ont atteint un standard élevé de compétences et de connaissances.
Un diplôme d’Etat spécifique existe aujourd’hui (DE Canyon), mais l’activité peut être également encadrée par des Guides de Hautes Montagnes, des Brevet d’état Escalade et les Brevet d’Etat Spéléologie. Ces certifications doivent être régulièrement renouvelées (recyclages), souvent tous les cinq à six ans, pour s’assurer que les guides maintiennent leurs compétences à jour.
Les guides de canyoning bien formés et certifiés sont essentiels pour fournir une expérience de canyoning sûre, éducative et agréable. Ils jouent un rôle crucial en assurant la sécurité des participants tout en enrichissant leur aventure avec des connaissances sur l’environnement naturel exploré.
Lors d’une descente de canyon, attendez-vous à une aventure mémorable, mêlant découverte de paysages naturels époustouflants et activités physiques variées. Voici ce que vous pouvez vivre :
Diversité des paysages : Chaque canyon offre un univers unique à explorer. Des parois rocheuses sculptées par l’érosion aux cascades jaillissantes, en passant par les bassins d’eau cristalline et les gorges étroites, la beauté brute de la nature se révèle à chaque tournant.
Activités physiques : La progression dans le canyon combine marche, escalade, nage et sauts dans l’eau. Selon le parcours, vous pourriez également vous retrouver à glisser sur des toboggans naturels ou à descendre en rappel le long de cascades. Ces activités demandent de l’agilité et de l’endurance, mais apportent une grande dose d’adrénaline et de satisfaction.
Rencontres avec l’eau : L’eau est au cœur de l’expérience de canyoning. Préparez-vous à traverser des rivières, nager dans des bassins naturels et vous laisser porter par le courant. Ces moments rafraîchissants ajoutent une dimension ludique et vivifiante à l’aventure.
Cohésion d’équipe : Le canyoning se pratique souvent en groupe, ce qui crée une ambiance conviviale et un esprit d’équipe. Entre l’aide pour franchir les obstacles et les encouragements, les liens se renforcent au fil de l’aventure.
Sensations fortes : Pour les amateurs d’émotions fortes, le canyoning offre des sauts depuis des hauteurs variées et des descentes en rappel vertigineuses. Ces moments de dépassement de soi sont à la fois excitants et gratifiants.
Apprentissage et sécurité : Un guide expérimenté vous accompagnera, assurant votre sécurité et vous instruisant sur les techniques à utiliser. C’est aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur la géologie, la faune et la flore locales.
Adaptabilité : En fonction des conditions météorologiques et du niveau du groupe, l’itinéraire peut être ajusté. Cette flexibilité garantit que l’expérience reste agréable et sécurisée pour tous.
En résumé, une descente de canyon est une expérience riche en découvertes, en défis physiques et en plaisirs aquatiques. C’est une opportunité unique de s’immerger dans la nature sauvage et de vivre des moments d’aventure inoubliables.
Une sortie de canyoning typique peut varier considérablement en durée, dépendant de plusieurs facteurs tels que la complexité du parcours, le niveau des participants, et les conditions météorologiques. Voici une idée générale :
Il est important de noter que la durée inclut le briefing de sécurité initial, l’approche jusqu’au point de départ du canyon, la descente elle-même, et le retour. La présence d’un guide expérimenté est cruciale pour évaluer le rythme approprié du groupe et assurer que l’expérience reste à la fois agréable et sécurisée, tout en respectant le timing prévu.
Avant de s’engager dans une sortie de canyoning, il est conseillé de vérifier auprès de du Bureau les détails spécifiques du parcours choisi, afin de s’assurer que sa durée et son niveau correspondent à vos attentes et à votre condition physique.
Oui, le canyoning propose différents niveaux de difficulté pour s’adapter à une variété de compétences physiques et d’expériences d’aventure. Voici un aperçu général des niveaux de difficulté que vous pourriez rencontrer :
La classification des niveaux de difficulté peut varier selon le niveau de l’eau et des températures rencontrées. Mais le principe général reste le même : offrir des expériences adaptées à tous, des novices aux aventuriers aguerris. Il est crucial de choisir un parcours adapté à votre niveau de compétence et à votre condition physique pour garantir une expérience à la fois sûre et agréable.
Pour vous rendre au point de départ de votre sortie en canyoning,
En suivant ces conseils et en communiquant clairement avec le Bureau des Moniteurs, vous devriez pouvoir arriver au point de départ sans difficulté et prêt pour l’aventure de canyoning qui vous attend.
Le temps a un impact significatif sur l’expérience du canyoning, influençant à la fois la sécurité et le plaisir de l’activité. Voici comment différents éléments météorologiques peuvent affecter votre sortie :
Pluie : La pluie peut augmenter le débit des cours d’eau dans le canyon, ce qui rend certaines sections plus difficiles ou dangereuses à naviguer. Les conditions peuvent changer rapidement, transformant un parcours facile en une aventure bien plus technique. Par ailleurs, la pluie peut rendre les rochers glissants, augmentant le risque de chute.
Orages : Les orages présentent un risque élevé en canyoning, notamment à cause du risque de crue soudaine (flash flood) et de foudre. Nos guides vérifient toujours les prévisions météorologiques avant une sortie et peuvent décider d’annuler ou de reporter l’activité en cas de risque d’orage.
Températures : Les températures influencent le confort des participants. En été, l’eau fraîche des canyons peut offrir un agréable rafraîchissement. Cependant, dans des conditions plus froides, une exposition prolongée à l’eau froide sans équipement adéquat (comme une combinaison de néoprène) peut conduire à l’hypothermie. L’activité est plus agréable et sûre quand les températures de l’air et de l’eau sont modérées.
Ensoleillement : Un fort ensoleillement améliore l’expérience visuelle du canyoning et augmente le confort thermique lors des pauses et des sections hors de l’eau. Cependant, il est important de se protéger contre les coups de soleil et la déshydratation, surtout dans les canyons où il y a peu d’ombre.
Adaptabilité : Le Bureau des Moniteurs adapte les sorties aux conditions météorologiques, choisissant des parcours convenant au temps prévu et prêts à ajuster, reporter, ou annuler les activités en cas de conditions jugées dangereuses.
En résumé, le temps joue un rôle crucial dans la planification et la conduite des sorties de canyoning. Une surveillance attentive des prévisions et une préparation adéquate sont essentielles pour garantir une expérience à la fois sûre et agréable.
En cas de mauvais temps le jour de l’activité canyoning, plusieurs mesures peuvent être prises pour assurer la sécurité et le bien-être des participants.
La sécurité est toujours la priorité absolue dans les activités de plein air comme le canyoning. Nos guides professionnels sont bien préparés pour gérer les imprévus liés au mauvais temps, et leur expertise assure que les décisions prises visent à protéger tous les participants.
Oui, le Bureau des Moniteurs propose des photos ou des vidéos de la sortie, permettant aux participants de garder un souvenir mémorable de leur aventure. Voici comment cela fonctionne généralement :
La protection de l’environnement est un aspect crucial de la pratique du canyoning, une activité qui se déroule souvent dans des milieux naturels sensibles. Voici quelques pratiques courantes mises en place pour minimiser l’impact environnemental :
En adoptant ces pratiques, le Bureau des Moniteurs et les participants travaillent ensemble pour s’assurer que l’aventure dans ces magnifiques environnements naturels puisse continuer avec un impact minimal sur l’écosystème.
Les mousquetons pour via ferrata : le mousqueton à vis est une pièce métallique reliée à la longe qui se fixe directement sur le câble. Attention cependant, car les mousquetons pour via ferrata ne sont pas identiques à ceux destinés à l’escalade. Ces derniers, portant la marque K, offrent une meilleure résistance et disposent d’un verrouillage automatique et d’une ouverture un peu plus grande.
La vache : la vache, reliée au baudrier et au mousqueton à vis, se définit comme un anneau de sangle mesurant un mètre de long. Elle vous permettra de faire une petite pause pendant votre longue ascension. À ne pas confondre avec la longe.
La poulie pour tyrolienne : la poulie est généralement utilisée lorsque certains parcours exigent le passage d’une tyrolienne. Néanmoins, le type de poulie utilisé dépendra de la pente de la tyrolienne. Mieux vaut donc vous munir de différentes poulies ou d’une poulie dite à deux roues et toujours vous renseigner auprès du moniteur qui vous accompagne.
Viennent ensuite les équipements de sécurité à toujours avoir sur soi.
Le casque d’escalade : identique à celui des grimpeurs, le casque de via ferrata servira à vous protéger des chutes de pierres. Assurez-vous qu’il soit à votre taille afin d’éviter qu’il ne bouge.
Les chaussures : faire de la via ferrata ne requiert pas de chaussures spécifiques. Mieux vaut cependant porter des chaussures de sport (des baskets) destinées à la randonnée et aux terrains difficiles et dotées d’une semelle en caoutchouc, de protège-chevilles et qui ont une bonne adhérence.
Les gants via ferrata : on retrouve différents types de gants adaptés à ce type de sport. Les gants utilisés pour le VTT font généralement l’affaire. Gants en cuir ou gants rembourrés, ces derniers vous protègeront des éventuelles blessures, des ampoules et vous éviteront de glisser en temps humide. Certains gants, à doigts coupés, sont très appréciés par les ferratistes notamment pour de la manipulation des mousquetons.
Le sac à dos : ce dernier servira surtout à transporter les vêtements chauds, la gourde, le sifflet, la trousse de secours ou encore la nourriture énergétique.
Voilà la liste complète des équipements pour via ferrata. Mais avant de se lancer, les ferratistes devront impérativement se renseigner sur l’itinéraire qui les attend et les obstacles à franchir, car dans certains cas, ils seront amenés à traverser des passerelles, se lancer dans le vide sur des câbles suspendus ou descendre en tyrolienne.
Le vertige se définit comme un trouble ou un dysfonctionnement de l’équilibre qui est assuré par l’oreille interne dotée de nombreux organes sensoriels. Rappelons qu’il existe deux types de vertige. En effet, à la différence du vertige lié à la médecine (accidents, effets secondaires d’un traitement médical, défaillance de l’oreille interne…), le vertige dit physique s’apparente plus à la peur du vide, ou acrophobie. Cette sensation de perte d’équilibre apparaît souvent lorsqu’un individu se trouve en hauteur ou non loin du vide (bord d’une falaise, sommet d’une montagne…). Il se manifeste alors par une sensation de rotation ou de mouvement de l’environnement et s’accompagne souvent de nausées, de stress ou de sueurs froides. Quant à la durée du vertige, elle varie en fonction de l’individu et peut aller de quelques secondes à plusieurs heures.
En ce qui concerne les techniques pour remédier au vertige physique, elles sont diverses et se font généralement par étape. C’est la raison pour laquelle il est primordial que la démarche soit volontaire, car cela peut engendrer d’importantes séquelles morales. Certaines activités sportives, comme l’escalade, la chute libre, la randonnée en hauteur ou le canyoning, font partie du programme de lutte contre le vertige, notamment le vertige des hauteurs.
L’objectif des activités sportives, souvent douces, consistera dans un premier temps à travailler et entretenir l’équilibre du corps. Petit à petit et à force de persévérance, un individu sujet au vertige apprendra à le reconnaitre et le maîtriser. Il pourra ainsi tenter d’aller plus loin, et plus haut, pour finalement dépasser sa peur. Suivre une psychothérapie est néanmoins recommandé une fois la démarche entreprise.
La spéléologie, en dehors de son aspect scientifique, consiste principalement à explorer les grottes et cavernes naturelles. Également considérée comme un sport très physique, la spéléo exige donc un type de matériel précis afin de progresser dans ces cavités obscures parsemées d’obstacles.
Le casque : premier élément indispensable à la spéléologie, le casque protègera votre boîte crânienne des éventuelles chutes de pierres et des chocs contre les parois rocheuses lors d’une progression dans une cavité étroite. Dotée de plusieurs trous d’aération et d’une jugulaire en V, celle-ci servira également de support à l’éclairage spéléo.
La combinaison de spéléo : la combinaison ne doit pas ralentir votre progression dans les grottes. Conçue dans un tissu synthétique, elle doit être suffisamment épaisse et résister à l’humidité (tissu en PVC), au froid (en coton ou en nylon) et aux différentes agressions causées par les rochers comme les accrochages.
Les bottes et les gants : généralement en caoutchouc, les bottes pour la spéléo sont dotées d’une semelle crantée et antidérapante. Quant aux gants, ces derniers doivent être à manchettes longues, en PVC (pour les grottes humides), suffisamment souples pour les différentes manipulations et très résistantes afin de minimiser les petites coupures.
La couverture de survie : la couverture doit impérativement faire partie de l’équipement personnel du spéléologue lors de sa progression sous terre. Légère ou renforcée, cette dernière vous évitera de prendre froid lors d’une attente imprévue ou vous immobilisera en cas de blessure grave. Éviter le contact avec l’eau qui pourrait détériorer la couverture.
Hormis ces matériels personnels à toujours avoir sur soi, il existe également une autre liste de matériels, identiques à ceux utilisés en escalade ou en via ferrata comme le baudrier de torse, la longe de sécurité double à corde dynamique, les mousquetons, les sangles, le descendeur à poulie fixe, la corde semi-dynamique (10 mm de diamètre), etc. D’autres éléments, très utiles pour la spéléologie, sont cependant à ajouter à cette liste.
Le bloquer de poitrine : également appelé bloqueur ventral, ce dernier sert surtout à remonter le spéléologue d’un puits ou d’une grotte sans aucun appui. Fixé au MAVC (maillon à vis de ceinture), cet outil mécanique est directement associé à une poignée bloquante, aussi appelée bloqueur de poing, et à un bloqueur de pied, souvent facultatif.
Les chevilles autoforeuses : conçues en acier, les chevilles de 12 mm de diamètre sont dotées de vis en acier et de dents pointues. Associées au matériel pour spiter (tamponnoir, marteau), les chevilles sont fixées à la roche et accueillent les plaquettes qui accueilleront à leur tour le matériel d’escalade (mousqueton et corde).
La montre : ce dernier élément ne doit en aucun cas être oublié. En effet, la progression sous terre nous fait souvent oublier la notion du temps. Elle vous permettra donc de bien chronométrer votre expédition et gérer les réserves de nourriture ou l’éclairage.
En règle générale, il est déconseillé aux personnes claustrophobes de pratiquer la spéléologie. En effet, cette activité plutôt physique se déroule habituellement au fond des puits, dans des endroits sombres, étroits et clos. Rappelons qu’un individu sujet à la claustrophobie a généralement peur de se retrouver enfermé ou dans un endroit disposant de très peu d’espace. Cependant, la claustrophobie se soigne étant donné qu’il s’agit surtout d’un sentiment d’angoisse. Par ailleurs, si vous êtes déterminé à vaincre cette peur, la spéléologie peut tout à fait être incluse dans votre programme. Il suffit de faire quelques exercices en cas de crise d’angoisse comme maîtriser sa respiration et tenter de retrouver rapidement son calme.
Notons qu’il y a une différence entre la claustrophobie et la peur du noir. En effet, certaines personnes craignent de se retrouver seules dans un endroit obscur et de se blesser. Une faiblesse qui peut également se soigner par étape grâce à la spéléologie. Étant une activité de groupe, la spéléologie vous apporte en effet une aide précieuse sur le plan psychologique.
Gravir les rochers escarpés et les hautes falaises exige un équipement de pointe et en excellent état afin d’éviter les chutes ou tout simplement de se blesser.
La corde : élément primordial pour l’escalade, la corde sera le lien entre l’assureur, au sol, et le grimpeur. Également considérée comme la « ligne de vie », elle vous empêchera de tomber. Cette dernière doit donc être élastique (dynamique). Rappelons qu’il existe deux sortes de cordes : la corde simple dotée d’un seul brin pour les voies courtes et la corde double (à 2 brins) pour les voies longues dépassant les 60 mètres.
Le descendeur en huit : après la corde vient le descendeur, un élément important à l’assurage. Directement fixé au baudrier à l’aide du mousqueton, celui-ci permettra à l’assureur de garder le contrôle sur la corde lors de la descente.
Le baudrier : le baudrier, ou harnais d’escalade, doit comprendre deux pontets et des anneaux latéraux qui s’accrocheront aux mousquetons, dégaines et aux sangles.
On retrouve également, dans la longue liste des équipements pour l’escalade, le matériel de connexion qui permet de relier l’alpiniste aux différents ancrages : le mousqueton à vis en K, la dégaine (deux mousquetons reliant la corde au point d’ancrage), la vache, la longe en Y et l’absorbeur de choc.
Viennent enfin les équipements personnels.
Le casque : élément de sécurité, le casque protège votre tête des chutes de pierres ou d’éventuels impacts. Il existe des casques spécialement conçus pour l’escalade, la spéléologie ou encore la via ferrata.
Les chaussures ou chaussons d’escalade : entièrement recouverts de gomme vulcanisée, les chaussons d’escalade (particulièrement serrés autour du pied) s’agrémentent de bouts pointus, afin de faciliter l’accroche sur les rochers, et d’un rembourrage (en mousse ou en caoutchouc) au niveau des talons afin de rendre les descentes plus confortables.
Le sac à magnésie : la magnésie est très importante pour les personnes aux mains moites ou celles qui préfèrent faire de l’escalade sans gants d’assurage. Cette dernière, composée de carbonate de magnésium, absorbe en effet la transpiration et offre de meilleures prises vous évitant ainsi de glisser.
Le sac de hissage et le porte-matériel : le sac de hissage, doté d’un anneau de hissage, permet de stocker tout le matériel d’escalade tandis que le porte-matériel (anneaux de sangle portés autour de l’épaule) servira surtout à transporter tous les baudriers lorsque l’on projette de gravir de grandes parois rocheuses.
Le poids que peut supporter une corde destinée au canyoning ou à l’escalade sera déterminé en fonction de la force de choc, en cas de chute, et du facteur chute. Rappelons que le facteur chute est défini comme le rapport entre la hauteur de chute et la longueur de corde destinée à amortir la chute (hauteur de chute divisée par longueur de corde). En escalade, le facteur chute est souvent compris entre 0 et 2 tandis qu’en canyoning, elle ne doit pas dépasser 0,3. Il existe cependant des cordes spécifiques pour chaque activité.
En canyoning, les cordes dites semi-statiques restent les mieux indiquées. Dotées d’une faible élasticité, les cordes semi-statiques peuvent supporter un poids compris entre 50 et 150 kg. Quant à la force de choc, elle demeure inférieure à 5 kN. Pour l’escalade, les cordes dynamiques à simple sont recommandées aux grimpeurs. Ce type de corde est en effet capable de supporter des chutes de facteur 2 avec une force de choc toujours inférieur 12 kN. Pouvant supporter un poids de 80 kg en cas de chute, la corde à simple, d’un diamètre compris entre 9 et 11 mm, est également adaptée à l’escalade sur une longueur, ou couenne.
Un barranco est un mot espagnol signifiant canyon, ravin ou gouffre en français. En effet, en Espagne, les barrancos désignent des pentes raides, généralement fertiles et abondantes. Mais, dans d’autres pays, les canyons plongent dans un environnement tantôt stérile, tantôt boisé et se forment habituellement dans des zones arides ou semi-arides. Quant à la taille des ravins, elle peut s’étendre sur plusieurs kilomètres, comme le Grand Canyon, situé aux États-Unis. Notons que ce type de relief a été façonné par l’érosion continue d’une rivière ou d’un ruisseau sur les roches sédimentaires. Il se forme alors des cascades, des gorges profondes, des torrents d’eau tout au long des ravins. Un paysage accidenté qui fait le bonheur des passionnés de canyoning !
Le vertige se définit comme un trouble ou un dysfonctionnement de l’équilibre qui est assuré par l’oreille interne dotée de nombreux organes sensoriels. Rappelons qu’il existe deux types de vertige. En effet, à la différence du vertige lié à la médecine (accidents, effets secondaires d’un traitement médical, défaillance de l’oreille interne…), le vertige dit physique s’apparente plus à la peur du vide, ou acrophobie. Cette sensation de perte d’équilibre apparaît souvent lorsqu’un individu se trouve en hauteur ou non loin du vide (bord d’une falaise, sommet d’une montagne…). Il se manifeste alors par une sensation de rotation ou de mouvement de l’environnement et s’accompagne souvent de nausées, de stress ou de sueurs froides. Quant à la durée du vertige, elle varie en fonction de l’individu et peut aller de quelques secondes à plusieurs heures.
En ce qui concerne les techniques pour remédier au vertige physique, elles sont diverses et se font généralement par étape. C’est la raison pour laquelle il est primordial que la démarche soit volontaire, car cela peut engendrer d’importantes séquelles morales. Certaines activités sportives, comme l’escalade, la chute libre, la randonnée en hauteur ou le canyoning, font partie du programme de lutte contre le vertige, notamment le vertige des hauteurs.
L’objectif des activités sportives, souvent douces, consistera dans un premier temps à travailler et entretenir l’équilibre du corps. Petit à petit et à force de persévérance, un individu sujet au vertige apprendra à le reconnaitre et le maîtriser. Il pourra ainsi tenter d’aller plus loin, et plus haut, pour finalement dépasser sa peur. Suivre une psychothérapie est néanmoins recommandé une fois la démarche entreprise.
L’accrobranche, aussi appelée la grimpe d’arbre, s’est développé dans les années 70 grâce à un arboriste américain, Peter Jenkins. La plupart de ses clients lui ont en effet demandé de les initier aux différentes techniques pour grimper aux arbres afin de les élaguer plus vite. Rapidement, ses techniques se transforment en une activité ludique et poussent l’arboriste, père de cette discipline, à fonder une école en 1983 à Atlanta.
Peu à peu, cette discipline se transforme en une pratique de loisir permettant aux participants de découvrir la faune en grimpant aux arbres. C’est précisément en Ardèche, à Annonay, que cette activité a vu le jour, vers la fin du 20 e siècle, grâce à un groupe d’amis surnommés les « Accro-Branchés ». Ils nommèrent cette discipline captivante, l’accrobranche, une activité sportive ludique et éducative que les enfants apprécient particulièrement.
Un parcours d’aventure, aussi connu sous le nom de parcours acrobatique en hauteur, est une activité de loisirs qui consiste à se déplacer dans les arbres grâce à des ateliers suspendus (Tyrolienne, ponts suspendus, passerelles en bois, etc.). Une discipline à ne pas confondre avec l’accrobranche, une autre activité qui consiste principalement à escalader les arbres. Néanmoins, de nos jours, l’accrobranche englobe toutes les activités entreprises dans les arbres, incluant le déplacement dans les arbres ou dans les branches. Ainsi, vous pouvez être certain qu’en faisant de l’accrobranche, vous aurez le plaisir d’évoluer d’arbre en arbre et de faire rapidement grimper votre adrénaline !
Le vertige se définit comme un trouble ou un dysfonctionnement de l’équilibre qui est assuré par l’oreille interne dotée de nombreux organes sensoriels. Rappelons qu’il existe deux types de vertige. En effet, à la différence du vertige lié à la médecine (accidents, effets secondaires d’un traitement médical, défaillance de l’oreille interne…), le vertige dit physique s’apparente plus à la peur du vide, ou acrophobie. Cette sensation de perte d’équilibre apparaît souvent lorsqu’un individu se trouve en hauteur ou non loin du vide (bord d’une falaise, sommet d’une montagne…). Il se manifeste alors par une sensation de rotation ou de mouvement de l’environnement et s’accompagne souvent de nausées, de stress ou de sueurs froides. Quant à la durée du vertige, elle varie en fonction de l’individu et peut aller de quelques secondes à plusieurs heures.
En ce qui concerne les techniques pour remédier au vertige physique, elles sont diverses et se font généralement par étape. C’est la raison pour laquelle il est primordial que la démarche soit volontaire, car cela peut engendrer d’importantes séquelles morales. Certaines activités sportives, comme l’escalade, la chute libre, la randonnée en hauteur ou le canyoning, font partie du programme de lutte contre le vertige, notamment le vertige des hauteurs.
L’objectif des activités sportives, souvent douces, consistera dans un premier temps à travailler et entretenir l’équilibre du corps. Petit à petit et à force de persévérance, un individu sujet au vertige apprendra à le reconnaitre et le maîtriser. Il pourra ainsi tenter d’aller plus loin, et plus haut, pour finalement dépasser sa peur. Suivre une psychothérapie est néanmoins recommandé une fois la démarche entreprise.
Le canoë exige une bonne endurance physique, mais également un équipement adéquat pour ainsi pagayer sur les eaux parfois calmes, parfois vives, en toute sécurité. Outre le bateau et les pagaies (simples ou doubles), trouvez ci-dessous la liste complète des équipements personnels pour le canoë.
La combinaison : une tenue spéciale pour le canoë en néoprène. Celle-ci doit être fine (entre 2 et 3 mm) et combinée avec des chaussons fermés, également en néoprène, ou une jupe (jupette) en néoprène pour les eaux vives.
Le casque : indispensable pour protéger votre crâne, mais également vos oreilles, le casque doit absolument être ajusté à la taille de votre tête.
Le gilet de sauvetage : même si vous êtes un excellent nageur, le gilet de sauvetage est obligatoire. Celui-ci, équipé d’un bout de remorquage et d’un mousqueton, est généralement fourni par les moniteurs.
Le bidon étanche : très utile notamment lorsque vous comptez emporter avec vous une trousse de secours ou votre pique-nique.
Lorsque l’on pratique de la randonnée à VTT, il faut avant tout connaître l’itinéraire à suivre et la durée de la balade qui peut durer quelques heures ou tout un weekend. Ce sera en fonction de ces deux éléments-clés que sera déterminée la liste des équipements à emporter. Bien entendu, quelles que soient la durée et la difficulté du trajet, certains matériels doivent être omniprésents sur soi, en dehors du casque de sécurité.
Le kit de réparation : pompe, chaîne, chambre à air, cadenas, boussole de guidon, clés, tournevis, câbles, colle…, les équipements complets pour le dépannage de votre vélo doivent être vérifiés deux fois avant le grand départ.
La tenue pour VTT : un maillot composé de fibres respirantes, ou un short rembourré, accompagné de gants avec ou sans doigts. Pensez également à emmener un coupe-vent, très utile lors des changements de température ou des pluies soudaines.
Les chaussures : préférez les chaussures basses pour la randonnée avec des semelles rigides, surtout si vous comptez franchir des montagnes.
La sacoche : mieux adaptée aux longs parcours à vélo, la sacoche de 30 L sera directement installée sur le porte-bagages de votre vélo. Veillez à ce qu’elle soit bien étanche.
Le bidon à eau : beaucoup plus pratique qu’une bouteille normale, le bidon sera installé sur le porte-bidon ou fixé à l’aide d’un scotch sur le cadre.
D’autres équipements sont à prévoir si vous comptez camper comme une tente, une polaire, un sifflet, une boussole, une paire de lunettes, une couverture de survie, une trousse de secours et autres équipements de confort (frontale, GPS, cartes…).
Un vélo à assistance électrique (VAE) est un vélo doté d’un moteur, de capteurs et d’une batterie rechargeable. Mais, contrairement aux moteurs des cyclomoteurs, le moteur du VAE ne sert qu’à augmenter le mouvement du pédalier et n’altère donc en rien la première fonction du vélo.
Mis sur le marché en 1993, ce type de vélo reste idéal pour les sportifs, mais également pour les sédentaires. En effet, le vélo à assistance électrice s’adapte parfaitement aux longs parcours vallonnés et nécessitant moins d’efforts physiques qu’un vélo normal. Ce dernier permet, parallèlement, d’atteindre une vitesse minimum tout en restant en équilibre. Rappelons que la vitesse maximum d’un VAE est de 25 km/heure.